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Dernière mise à jour : 18/06/2007

Présentation

Petit crêtemètre audio simple à base de transistors, avec une courte mémorisation des crêtes. Modèle mono, avec une seule led.

Schéma

Des composants courants et pas chers, comme pour le crêtemètre 001.

Cretemetre 002

Ce crêtemètre est composé de deux parties, faisant chacune appel à un transistor et quelques composants passifs courants : un petit étage amplificateur (avant le potentiomètre RV1) et un étage redresseur et affichage (après le potentiomètre RV1). L'étage amplificateur n'est pas forcement indispensable, et peut être supprimé si le point où doit s'effectuer le contrôle est à basse impédance et délivre un signal d'amplitude suffisante. Avec cet étage d'amplification, qui assure en même temps une adaptation d'impédance (entrée assez haute impédance), vous êtes tranquille et pouvez connecter ce crêtemètre quasiment à n'importe quel point d'une chaine de traitement audio.

Etage amplificateur
Il est composé de Q1 et des composants qui l'entourent directement. Son gain, ici de l'ordre de 40 dB, est principalement déterminé par la valeur de la résistance R1, qu'il faudra revoir à la baisse si la sensibilité du montage s'avérait trop importante. Il y a peu de chance que le gain soit insuffisant pour votre application, et que cette résistance doit être revue à la hausse. Les condensateurs de liaison C1 et C2 permettent de traiter le signal audio appliqué à l'entrée, tout en travaillant avec une tension d'alimentation simple.

Etage redresseur / affichage
L'étage redresseur récupère une partie plus ou moins importante du signal amplifié par l'étage précédent, via le bouton de dosage / réglage de sensibilité RV1, et ne conserve que les alternances positives du signal audio, les alternances négatives étant bloquées par la diode D1. Le condensateur C3 agit en même temps comme réservoir et comme élement de constante de temps. Il est chargé de façon quasi-immédiate puisqu'aucune résistance n'est montée entre la cathode de la diode D1 et lui-même. Et comme la diode ne conduit que dans un sens, le condensateur C3 ne peut pas se décharger au travers du potentiomètre RV1. Il ne peut se décharger qu'au travers des résistances R3 et [R4 + Q2], la valeur de R3 déterminant grandement le temps pendant lequel la led D2 reste allumée après diminution ou disparition du signal audio. Vous l'avez compris, C3 est le condensateur utilisé pour la mémorisation des crêtes. Si la durée d'allumage de la led vous parraît trop longue, vous pouvez diminuer sa durée en diminuant la valeur de C3 ou de R3. Le transistor Q2 est utilisé en commutation tout ou rien. Pour qu'il entre en conduction et que la led s'allume, il faut appliquer entre sa base et son émetteur, donc entre base et masse, une tension continue voisine de 0,6V à 0,7V. La diode D1 présentant une tension de déchet du même ordre de grandeur, c'est une tension de l'ordre de 1,2V qu'il nout faut au curseur du potentiomètre (anode de la diode D1), pour allumer la led. Comme cette tension de 1,2V correspond à l'amplitude nécessaire de l'alternance positive seule, on en déduit que l'amplitude crête à crête du signal audio en ce point précis doit être de 2,4V. Ce qui correspond grosso-modo à +1 dBu. En d'autres termes, l'application d'un signal audio ayant cette valeur en ce point, sans étage d'amplification ni potentiomètre monté avant, suffirait pour allumer la led.

Alimentation

L'alimentation peut être récupérée du système audio existant. Si cette dernière est de type symétrique, il suffit d'ignorer la branche négative et de se repiquer entre masse et branche positive.