Electronique > Réalisations > Alarme non-rotation 002

Dernière mise à jour : 29/08/2009

Présentation

Ce circuit est destiné à donner une alarme en cas de non-rotation ou en cas de rotation à vitesse insufisante, d'un ventilateur ou autre appareil en mouvement régulier. Pour ce faire, le ventilateur doit être doté d'un capteur de rotation, soit mécanique (de plus en plus rare) soit de type optique ou magnétique (majorité des cas sur les ventilateurs récents). Le circuit proposé fait appel à un circuit spécialisé de type LM2917 (ou LM2907) câblé en convertisseur fréquence / tension, et dont la sortie principale est activée quand la tension obtenue après conversion descend en-dessous d'un seuil donné. En modifiant la valeur de un ou deux composants, il est possible de définir une vitesse de rotation minimale en-dessous de laquelle on considère qu'il y a anomalie.

Schéma

Le schéma n'est guère complexe et peut être réalisé sur plaque d'expérimentation à bandes ou pastilles si la chimie vous rebute.

alarme_non_rotation_002

Fonctionnement général
Le LM2917 comporte la circuiterie nécessaire pour "transformer" une fréquence en tension, avec seulement trois composants supplémentaires, ici C1, C2 et R1. Avec les valeurs des composants choisies, la fréquence d'entrée minimale (considérée comme normale) est de l'ordre de 20 Hz, ce qui correspond à une vitesse de rotation de 1200 tours par minute si un seul capteur est activé à chaque tour. Si deux capteurs sont installés, la fréquence est double pour une même vitesse de rotation, on a 20 Hz pour 600 tours par minute. En-dessous de cette valeur de 20 Hz, la tension "continue" disponible sur le couple R1 / C2 (tension appelée UFiltre sur le schéma) est inférieure à la tension de seuil, qui elle-même est définie par la valeur des résistances R2 et R3 (montées en pont diviseur de tension) et qui est appelée USeuil sur le schéma (elle vaut environ +3,7 V). Dans ce cas, la sortie C, qui est de type collecteur ouvert, est "ouverte" (ou déconnectée si vous préférez) et le transistor Q1 conduit, polarisé qu'il est par la résistance de base R4. La led D1 s'allume. Si la fréquence du signal d'entrée est supérieure à 20 Hz, la tension UFiltre est supérieure à +3,7 V et dépasse la tension USeuil : dans ce cas, la sortie C est à l'état bas et le transistor Q1 est bloqué, la led D1 s'éteint.

Modification du seuil
La tension moyenne disponible aux bornes de R1 et C2 dépend de la fréquence du signal d'entrée et de la valeur du condensateur C1. Pour travailler à des fréquences plus hautes, il convient d'augmenter la valeur de C1, et inversement. L'ondulation autour de la valeur moyenne dépend de la valeur donnée à R1 et à C2. Plus la valeur de ces composants est élevée et plus l'ondulation est faible, ce qui permet de limiter les "baguotements" autour de la tension de seuil quand la fréquence du signal d'entrée atteint la valeur limite (minimale). Mais en contrepartie, le temps de réaction général est plus long, il faut donc trouver un compromis. D'autant plus que la valeur de ces deux composants joue aussi sur la valeur de seuil de la fréquence d'entrée. Ici, je n'ai pas hésité à donner des valeurs qui conduisent à un fonctionnement plus "stable" à hauteur du seuil de basculement, et qui conduisent à un temps de réaction de quelques secondes. Il faut reconnaitre que bien souvent, l'arrêt d'une ventilation peut bien être supportée pendant quelques secondes sans domage matériel. Si le contexte refusait un tel délai, il conviendrait de diminuer la valeur de C2 et R1 pour un temps de réactivité plus bref.

Circuit imprimé

Non réalisé.