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Dernière mise à jour : 12/08/2006

Présentation

Vous venez de dénicher le schéma d'un ampli de sono ou de la super pédale d'effet "qui tue", et vous aimeriez bien en construire un exemplaire avec vos petits doigts. Ou vous aimeriez bien changer vus-même un composants defectueux (potentiomètre, transistor, etc), ou encore améliorer les caractéristiques de tel ou tel équipement...
Parmi vous, certains ont franchi le pas depuis longtemps, et l'assemblage ou le remplacement de composants électroniques leur est devenu familier. D'autres aimeraient bien se lancer, mais il y a ce petit quelque chose qui rebute, ou qui fait peur.
Pour vous, quel est ce "petit" quelque chose qui vous fait hésiter ou qui vous a fait abandonner ?
- La soudure ?
- L'incompréhension du schéma ?
- La peur de perdre son temps si au bout du compte rien ne fonctionne ?
- Le prix ou l'approvisionnement parfois difficile de certains composants ?
- Autre chose ?
Cette rubrique se veut un résumé de vos craintes, relevées sur le forum AudioFanzine en particulier, et se propose de vous rassurer un minimum...

Peur d'abimer

Cette crainte est nettement mise en avant quand il s'agit de vouloir réparer soi-même un montage (ou un instrument de musique) par l'échange d'un composant (un potentiomètre ou un connecteur BF, par exemple). Quel est le risque en fait ? abimer le composant de remplacement ? Abimer le boitier de l'équipement en le touchant avec la pointe chaude du fer ? Abimer un composant proche de celui qu'on remplace ? Bien sûr, les risques existent ! Mais quand vous conduisez pour la première fois votre voiture sans le moniteur d'auto-école à vos côtés, n'y a t-il pas aussi le risque d'avoir un accident ? Je pense que le risque d'abimer quelque chose, diminue d'autant que votre confiance dans l'opération augmente. Pour ce qui est de la réparation d'un circuit électronique, il y a aussi l'aspect taille et densité des composants. Un circuit imprimé des années 1960 sera bien plus simple à dépanner qu'un circuit des années 2000, car les composants sont plus standards, plus gros, et plus aéré (celà contribuait fortement à une grande fiabilité, ceci dit en passant).

Soudure

Vos craintes portent ici sur la peur de réaliser une mauvaise soudure, trop grossière ou qui ne colle pas. Plusieurs causes à cela : manque de pratique, hésitations sur le choix ou l'utilisation du fer à souder et de la soudure.

Manque de pratique
Là, pas de mystère, il faut faire des soudures, et encore des soudures, pour apprendre à bien les faire. Mais rassurez-vous, un millier de soudure n'est pas nécessaire avant d'arriver à du très correct ou à du parfait ! Il y a vingt ans, j'ai monté une association d'électronique dans un petit village de 500 habitants, afin d'initier des jeunes à la pratique de l'électronique et de la sonorisation. J'ai vu passer une vingtaine d'adhérants, chacun y allait à leur rythme (un peu comme à l'école : si on veut que tout le monde y arrive en même temps, c'est l'échec quasi-assuré pour certains). Certains faisaient des soudures splendides au bout de deux scéances de 4 heures ! Je crois aussi qu'un bon point de départ consiste à déssouder les composants d'un circuit imprimé provenant d'un montage définitivement en panne. Celà présente deux avantages. Premièrement, celà permet de "sentir" le temps que l'on doit laisser le fer sur la soudure pour la faire fondre, et surtout de "sentir" la position idéale du fer. Ensuite celà permet de se constituer un stock de pièce pour apprendre à souder. Bien entendu, dessouder et souder n'est pas la même opération, et la la capacité à souder ne vient pas de la capacité à pouvoir dessouder. Mais une fois une certaine quantité de dessoudage effectués, vous vous sentirez plus à l'aise pour le soudage. De même que pour le dessoudage, commencez à vous entrainer sur des circuits, composants ou connecteurs qui ne craignent rien.

Choix du fer
Le choix du fer est primordial. Un mauvais fer ne vous permettra jamais de faire de très bonnes soudures ! Evitez à tout prix les fers à souder de type "pistolet", toujours trop puissants et sans aucune régulation de température. Pour plus de détails concernant le choix du fer, merci de vous reporter à la rubrique Fer à souder.

Choix de la soudure
Il existe différentes qualités de soudures, c'est indéniable. Mais il faut aussi reconnaitre que les bonnes soudures coutent cher, et qu'il est donc normal que le débutant hésite un peu avant d'investir dans ces dernières. Pourtant, de la qualité de la soudure dépendra la qualité et la fiabilité du montage dans le temps. La soudure est généralement conditionnée sous forme de rouleau dont le poids varie de quelques grammes à 500g. La soudure standard est composée d'un alliage de plomb (40%) et d'étain (60%). Les bonnes soudures comportent une résine décapante destinée à nettoyer la partie chauffée, afin de permettre une meilleur adhérance de la soudure. Certaines résines décapantes (flux CR2 par exemple) laissent un résidu après soudure qui, s'il n'est pas vraiment gênant en soi, n'est pas très esthétique. D'autres décapants (tel le flux R45) ne laissent aucun résidu. Dans les soudures professionnelles, du cuivre ou de l'argent sont ajoutés en faible proportion (2% ou 4%), ces alliages assurent des soudures de haute qualité, mais coutent bien sûr plus chers. A noter que vous pouvez aussi vous tourner vers des soudures sans plomb (etain / argent par exemple), le plomb sera en effet interdit prochainement (voir Soudure : danger ?). Si vous avez les moyens, je vous conseille la soudure à l'argent : 36% plomb (Pb), 62% étain (Sn), 2% argent (Ag), diamètre 1mm. Notez que si le prix d'une bobine de 500g est élevé, elle vous permettra un grand nombre de soudure, et vous serez content d'avoir réussi à en faire des réussies.

Quel est le type d'élement le plus simple à souder ?
Un transistor ? Une résistance ? Un connecteur XLR ? A cette question, je répondrai : tous les élements sont simples à souder, si on a le bon outil ! Les petits composants nécessitent un fer dont la température de la panne est modérée, alors que la soudure d'un gros fil sur un large plan de masse, demande une température plus élevée. Donc, l'idéal est d'avoir un fer adapté à chaque situation. Mieux encore : un fer dont la température est ajustable !

Comment souder ?
Bien qu'ayant de mon côté tenté de réaliser un petit tutoriel sur la soudure, il existe sur le net quelques auteur qui ont pris la peine d'en réaliser eux aussi, je vous invite à y jeter un oeil :
http://www.interface-z.com/conseils/soudure.htm
http://pages.infinit.net/niuton/souder/soude.html
Disons tout de même que la température du fer est une des constituantes qui contribuent à réussir une bonne soudure : la température idéale de chauffe pour souder un composant électronique sur un circuit imprimé est comprise entre 370 et 420 degrés.

Dans quel ordre souder les composants ?
En général, des plus petits aux plus gros : commencer par les straps, les résistances, les petits condensateurs, les diodes, continuer avec les supports de circuits intégrés, les transistors, les condensateurs de tailles moyenne, puis les composants volumineux comme les condensateurs chimiques de forte valeur.

Supports de circuits intégrés : obligatoire ?
Pour les circuits intégrés, quels qu'ils soient, je suggère de mettre des supports. Il est vrai qu'il y a des cas où celà n'est pas possible à cause de l'augmentation de la longueur des pattes que celà occasionne (tous les montage où la fréquence de certains signaux est très élevée, comme un PC récent par exemple). Mais pour des "petits" montages (comme un effet guitare), et surtout quand on n'est pas absolument sûr de soi pour la soudure, il faut mettre des supports. Si vraiment vous ne pouvez ou ne voulez en mettre (chacun à ses raisons), soudez une patte, attendez un peu que le composants refroidisse, soudez une deuxième patte, attendez un peu que le CI refroidisse, etc... Le support de type "Tulipe" est de meilleur qualité que le support de type "Lyre", mais coûte aussi plus cher.

Lecture d'un schéma électronique

Il faut bien l'avouer, certains schémas sont fort brouillons, et la disposition des composants n'est pas faite pour aider celui qui le lit. Pourtant, dans nombre de cas, il s'agit de montages simples. Ou pour être plus exact, il s'agit de schémas qui peuvent être décomposés en sous-ensembles simples. Dès l'instant où vous avez le reflexe de décomposer un schéma "complexe", vous avez déjà gagné la moitié du temps à le comprendre. Mais, c'est vrai, cela demande une certaine habitude et un peu d'expérience. Chaque dessinateur à ses habitudes, il faut faire avec. Les problèmes qui reviennent le plus souvent à la lecture d'un schéma sont :
- rebouclages infernaux (entrées et sorties qui se "mordent la queue");
- symboles inconnus (connaissez-vous cette page ?).
- absence de connexion essentielles (omises volontairement pour clarifier le schéma, comme quoi...)
- erreurs de saisie de schéma (oh oui, cela arrive !)
Ah ! Pendant que j'y pense : ne vous tracassez pas trop sur la disposition de certains composants. Deux composants en série peuvent être dessinés de plusieurs façons, pour une fonction absolument identique. Par exemple, une LED avec sa résistance de limitation de courant peuvent être dessinées avec la résistance au dessus, à gauche, à droite ou en dessous de la LED.

Appareils de mesure

Le choix des équipements de mesure d'électronicien (oscilloscope, multimètre, générateur BF, etc) se porte en général sur les premiers prix, quand on débute tout du moins, ou quand les moyens financiers sont limités et qu'on ne voit pas vraiment à quoi sert le supplément de qualité dans son propre cas. Et puis par la suite bien sûr, si la passion se confirme, les besoins évoluent d'eux-même. Un peu comme ce qu'on attend des systèmes d'acquisitions audio-numériques, au fil des ans et de leur utilisation...  Le strict minimum, à mon sens, est le multimètre numérique. On en trouve aujourd'hui des modèles dont le prix démarre à 5 euros, et qui conviennent parfaitement pour commencer. Il faut retenir que certaines fonctions ne sont pas disponibles sur les multimètres bon marché. Il s'agit des fonctions de mesures de condensateur, de fréquence, d'inductance (selfs).
Si votre passion vous conduit à travailler fréquement dans le domaine de l'audio ou de la vidéo, je ne saurais que trop vous conseiller l'acquisition d'un générateur de signaux (générateur BF pour l'audio, générateur de mire pour la vidéo), et d'un oscilloscope bi-courbes. Pensez aussi qu'il n'est pas très complexe de réaliser soit même des générateurs simples mais fort utiles. Par contre pour l'oscilloscope, il vaut mieux se le procurer tout fait, même d'occasion.
Voir page Quel appareil de mesure pour bien commencer ?

Reconnaitre les composants

J'ai écrit quelques rubriques qui permettent de reconnaitre les composants d'après leur symbole (sur un schéma électronique) ou d'après leur forme (sur un circuit imprimé par exemple). Ces rubriques sont loin d'être complètes mais doivent permettre de démarrer du bon pied.
Reconnaitre un composant d'après sa forme
Reconnaitre un composant d'après son symbole

Rôle des composants

La aussi pas de miracle, il faut se documenter et pratiquer. Savoir à quoi sert tel ou tel composant n'est pas toujours nécessaire pour dépanner ou pour construire un équipement, mais un minimum de connaissance permet parfois de le remplacer par un équivalent, voire à comprendre pourquoi une panne s'est produite. Je ne saurais que trop vous recommander l'achat d'ouvrages d'initiation, voir les quelques titres proposés à la page Librairie technique. Un petit tour sur les pages de présentation théorique des composants pourra peut-être vous aider aussi un peu.

Recherche des pannes simples

Il est des pannes pour lesquelles la majorité d'entre vous peut venir à bout. Celles où est en cause un composant que l'on peut facilement changer : un fusible, un transformateur, un potentiomètre... quand ces derniers sont standards ! Il n'est rien de plus ennuyeux que de chercher à dépanner un équipement qui fonctionne par intermittance. En revance, un équipement qui du jour au lendemain ne présente plus aucun signe de fonctionnement devrait paradoxalement vous faire presque moins peur ! Plusieurs d'entre vous ont ce reflexe : "Dans un premier temps, je regarde le fusible. Si ce dernier est grillé, je le remplace. Sinon, je donne mon appareil à dépanner.". Rgarder l'état du fusible est un très bon réflexe ! Il s'agit d'une des "pannes" les plus fréquentes, et à laquelle tout un chacun peut venir à bout sans grand effort. A noter que parfois, le fusible est à l'intérieur du boitier, ce qui impose son ouverture (non conseillé si appareil encore sous garantie). Un multimètre est indispensable pour ces opérations minimales que sont les vérifications des tensions (tension secteur et tensions délivrées par l'alimentation du montage).
Pour le remplacement de certaines pièces (potentiomètre sur une guitare par exemple), la difficulté peut aussi être d'ordre mécanique : difficulté d'accès ou difficulté de démonter. Dans ce cas, il vaut mieux s'armer de patience, et surtout opérer sur une surface aérée, pour ne pas se sentir encore plus "prisonnier" de son environnement.
N'oubliez pas que vous pouvez aussi demander conseil à un ami électronicien ou même à un revendeur, qui sera en général prêt à vous vendre le composant de remplacement...
Voir aussi la page Ampli BF en panne ? qui vous donnera peut-être des pistes de recherche autres.

Comment tester un composant ?

Le test d'un composant n'est pas toujours évident si l'on ne sait pas trop comment il fonctionne. Certains nécessitent même d'être retiré du circuit car les composants alentours peuvent fortement influencer les mesures. Voir Vérification de composants électroniques.

Comment choisir un composant ?

C'est une question qui revient souvent chez ceux qui désirent construire un montage électronique. Quel type de condensateur pour telle application audio, quel type de résistance ou de potentiomètre, quel fabricant de transistor ou de circuit intégré ? C'est une question à laquelle il n'est pas toujours très facile de répondre, la majorité des réponses viennent par l'expérimentation. Heureusement, certains mettent leur expérience à disposition de tous, en publiant les résultats de leurs tests. Vous ne devriez pas avoir trop de difficulté à trouver tout ou partie des réponses à vos question en fouillant sur les sites persos des passionnés, ou sur les forums tel celui de ABC Electronique. Vous pouvez également trouver des informations techniques dans les documents de spécifications (datasheet) fournis par les fabricants de composants (je cite quelques site de datasheets dans ma page Liens). Remarquez que ces élements vous permettront de remplacer plus facilement un composant que l'on ne trouve plus.
Une résistance plus "forte", ça va ? La question de la puissance d'une résistance revient assez souvent. Oui, il est possible d'utiliser une résistance de 1/2W, de 1W ou même plus, au lieu d'une de 1/4W. La seule différence (hormis la puissance admissible bien sûr) est la dimension plus importante du composant. L'inverse (prendre une 1/4W si une 1/2W est demandée) n'est pas possible.

Utilisation d'un oscilloscope

Vous possédez un oscilloscope ? Considérez-vous comme privilégié ! C'est un appareil tellement pratique ! Mais un peu cher aussi, n'est-ce pas ? Je ne donnerai pas d'indications sur la façon d'utiliser un oscilloscope ici-même, car ce point réclame un chapitre entier. Je me contenterai (pour l'instant) de vous indiquer ce lien (pdf), écrit par notre ami Ted Zeppelin :
http://man21.free.fr/etudiant/tpphy/oscillo.pdf

Réalisation de circuits imprimés

Pour ceux qui décident de faire des CI assez régulièrement, je suggère l'achat d'un ensemble de matériel pour le faire soi-même : une insoleuse à UV, une machine à graver, et 3 bacs en plastique (pour les produits chimiques et eau de rinçage). Voir la page Réalisation de circuit imprimé pour plus de détails. Certains fabricants et revendeurs proposent des ensembles pour pas trop cher (coordonnées de magasins spécialisés à ma page Adresses magasins). Pour ceux qui ne réalisent des CI que très occasionnellement (2 ou 3 max. par an), il vaut mieux les faire faire par un sous-traitant. S'ils ne sont pas trop complexes, il est aussi possible de les réaliser sur un CI pré-percé (plaques d'expérimentation à pastilles ou à bandes) que vous prendrez soin de bien nettoyer avant d'effectuer les premières soudures (de préférence avec une gomme abrasive, moins fatiguant et plus rapide).

Prix des composants

Evidemment, si vous désirez faire un montage dont le prix de revient est double de celui du commerce, il faut se poser les bonnes questions. Aurai-je vraiment du plaisir à le faire ? Que déciderai-je si ça ne fonctionne pas (j'abandonne ou j'insiste) ? Un autre aspect à ne pas négliger : la confiance que l'on a en soi. J'en connais plus d'un qui a hésité à se faire son ampli HiFi à cause de composants utilisés pour l'étage de sortie, composants difficiles à trouver, chers et particulièrement aptes à rendre l'âme en cas de mauvais réglages. Pour ce qui est des montages qui ne sont plus fabriqués et que l'on ne trouve pas sur le marché de l'occasion, la possibilité de le faire soi-même n'a quasiment pas de prix, surtout quand il n'est pas complexe ! Aux débutants, je conseille tout de même d'investir dans des montages simples et n'employant que des composants courants et bon marché.

C'est bizarrement soudé...

Peut-être avez-vous déjà constaté une façon de faire un peu "bizarre" dans l'assemblage de composants dans une réalisation électronique. Certaines techniques sont mises en oeuvre pour améliorer le fonctionnement ou augmenter la fiabilité. Par exemple, un composant dont les pattes ont été repliées avant d'être soudées. Ou encore une résistance surélevée du circuit imprimé, alors que les autres composants le touchent, etc. Si vous devez changer un composant monté de façon différente des autres, adoptez la même attitude pour son remplaçant.

Mise en boite...

Il est des réalisations où la partie mécanique va sans doute être la plus complexe ou nécessiter le plus de temps de travail. En ce qui me concerne, la mécanique m'a toujours un peu rebuté, notemment quand il s'agissait de faire des rainures rectilignes dans une face avant de table de mixage. Je m'étais résigné à utiliser une perceuse et une lime pour un petit mélangeur 5 voies, mais ai carrément abandonné un projet de mélangeur 24 voies parce que je n'étais pas suffisemment outillé et ne connaissais personne qui pouvait m'aider à réaliser cette partie du travail. Par contre, pour les petits projets, celà ne m'a que rarement embêté de sortir mes ciseaux pour faire les trous (avant d'acquérir une perceuse, c'était mon outil privilégié).
Et aujourd'hui, il est une chose que l'on peut faire avec l'ordinateur, et qui était assez complexe voire impossible à l'époque : dessiner une face avant parfaitement réussie.
Mais là comme ailleurs, le problème est toujours le même. C'est souvent un outillage non adapté qui nous empêche de faire les choses au mieux...

Où se procurer les composants et le matériel de bricolage ?

Jetez donc un oeil à la page Mais où donc trouver tout ça ?